Je quitte Spotify pour mon propre cloud musical autohébergé !
Ça y est, c'est décidé, je quitte Spotify !
Cette décision ne s'est pas prise sur un coup de tête, j'y réfléchis depuis quelques mois déjà, pour un ensemble de raisons diffuses dont on reparlera un peu plus tard. Les choses se sont cependant accélérées il y a quelques semaines.
Au vu de l'actualité, on pourrait penser que c'est dû à leur récente augmentation de tarif... Et même si leur communication en mode « ouin ouin l'état français c'est trop des vilains, ils nous taxent !!!! 😭️ » m'a un peu agacé, au final cette augmentation n'est que de 13 centimes il n'y a donc pas de quoi en faire tout un drama.
Personnellement je n'ai pas vraiment d'avis sur cette taxe qui touchera tous les gros services de streaming, j'espère juste que l'argent tombera dans les poches des artistes plutôt que dans celles des majors du disque et des lobby, mais ce n'est pas le sujet du jour.
Si ce n'est pas à cause de l'augmentation du prix de l'abonnement, alors pourquoi maintenant ?
La réponse tient en un mot : la sérendipité. Alors que j'étais censé bosser sur l'optimisation de la génération des miniatures de mon instance Nextcloud [Hum... 😅️], je suis tombé par hasard sur l'application Nextcloud Music et j'y ai vu l'opportunité de monter mon propre cloud musical sans trop d'efforts.
Aujourd'hui je vais vous raconter un peu mon parcours : quelles solutions j'ai utilisées au fil des années pour écouter et gérer ma musique, pourquoi j'avais choisi d'utiliser Spotify à une époque et pourquoi je le quitte finalement. Je vous présenterai ensuite Nextcloud Musique et son écosystème, puis on terminera par un petit bilan après quelques semaines d'utilisation.
Ma petite histoire
Ayant grandi dans les années 90/2000, j'ai durant une bonne partie de mon enfance utilisé des supports physiques pour écouter de la musique. D'abord avec des supports analogiques : un peu de disques vinyle et beaucoup de cassettes audio, puis avec des supports numériques, les bons vieux CD.
Puis un jour on m'a donné un ordinateur. Il s'agissait d'un vieux machin équipé d'un Pentium II cadencé à 233 MHz, de 32 Mio de RAM et d'un disque dur de 4 Go, le tout tournant sous Windows 95. Fait « amusant » : la carte son de la machine ne fonctionnait pas... 😅️
Quelque temps plus tard je me suis procuré chez le marchand de journaux un magazine qui était accompagné d'un petit CD-ROM contenant Feather Linux. Ça a été un tournant dans ma vie puisque c'est grâce à ça que j'ai découvert Linux et commencé à vraiment bricoler les ordinateurs. 🤓️
À cette époque-là je n'avais que très peu de connaissances en informatique : je n'avais personne dans mon entourage qui s'y connaissait (ni même qui s'y intéressait) et je n'avais pas non plus accès à Internet. Mes seules sources d'information étaient les magazines spécialisés et des heures passées à bidouiller mon système pour essayer de comprendre comment ça marchait tout ce bazar.
J'ai donc énormément galéré pour installer ce tout premier système Linux ; mais à force de persévérance, j'ai fini par réussir et un nouveau monde s'est ouvert à moi ! Et aussi j'ai pu me rendre compte que la carte son du PC fonctionnait très bien finalement (bah oui, il fallait bien qu'on retombe sur notre sujet : la musique) ! 🙃️
Je ne me souviens plus trop de comment j'avais fait, mais j'avais réussi à me procurer quelques musiques au format MP3 que j'écoutais en boucle en bricolant mon PC. Et on en vient donc au premier lecteur audio que j'ai utilisé : XMMS.
XMMS était un clone de Winamp pour Linux. Il s'agissait d'un simple lecteur et il ne proposait aucune gestion de bibliothèque, ce qui n'était pas du tout un problème pour écouter ma poignée de MP3 rangé en vrac dans un dossier.
Pour la nostalgie, je suis allé récupérer une vieille image ISO de Feather Linux pour vous faire une capture d'écran de XMMS dans son jus :
Magnifique n'est-ce pas ? 😁️
Faisons un saut de quelques années dans le temps. On se situe à présent aux alentours de 2005/2006 et je dispose enfin d'un PC un peu plus moderne. Bon il n'était pas foufou avec son processeur monocœur, ses 1 Gio de RAM et ses 80 Go de disque, mais on va dire que c'était pas si pire. Et puis surtout, j'avais enfin une connexion à Internet !
C'est à cette époque-là que je fais connaissance avec Windows XP et surtout avec Ubuntu que j'ai découvert dans sa version Edgy Eft (6.10) et qui deviendra mon système d'exploitation principal jusqu'à aujourd'hui (malgré un petit crochet d'un an ou deux par Arch Linux).
Mais revenons-en à notre sujet. Je commençais à avoir de plus en plus de musiques, que j'avais soit rippées moi-même depuis mes CD, soit téléchargées de manière tout à fait légale [tousse tousse 🤐️], et j'ai donc commencé à regarder du côté des logiciels un peu plus évolués, capables de gérer une bibliothèque musicale.
Le premier que j'ai testé fut Amarok car c'était celui qui m'avait été le plus recommandé à l'époque. Je me souviens l'avoir utilisé pendant quelques mois, puis remplacé par Exaile qui en était plus ou moins un clone mais qui s'intégrait mieux à mon environnement de bureau. Puis je l'ai abandonné à son tour pour Quod Libet, puis Rhythmbox. Malgré tous mes efforts, je n'en ai jamais trouvé un qui me convenait vraiment.
Lassé de tous ces logiciels qui ne me convenaient pas, j'ai fini par en revenir à la solution la plus simple : gérer ma musique à base de dossiers et de fichiers. C'est là que j'ai découvert MPD (Music Player Daemon), que j'ai très rapidement adopté.
MPD n'est pas un simple lecteur de musique : il s'agit en fait d'un serveur. Il tourne en permanence en tâche de fond sur votre machine et son rôle est à la fois d'indexer les musiques disponibles et de jouer les morceaux à la demande. Il se pilote à l'aide de logiciels clients, qui peuvent être aussi bien graphiques qu'en ligne de commande. Il faut voir ces logiciels comme des « télécommande », ils n'ont pas accès aux fichiers audio.
Pour ma part j'utilisais essentiellement un client en ligne de commande nommé NCMPC, conjointement à des outils développés par mes soins.
Le premier outil que j'avais développé se nommait MPD GNOME. Il ajoutait un applet dans la barre des tâches de GNOME 2 pour afficher le titre en cours de lecture et des contrôles basiques (play/pause, suivant, etc.). Ce logiciel comportait également un plugin pour Nautilus (le gestionnaire de fichiers de GNOME) qui permettait d'ajouter directement les musiques sélectionnées à la file d'attente.
Et le second outil, eh bah c'était Cover Thumbnailer ! Étant donné que j'utilisais Nautilus pour me balader dans ma bibliothèque musicale, j'ai très vite eu envie d'y afficher les pochettes des albums pour que ça soit plus joli et plus pratique. Bref je ne vous en parle pas plus car j'ai déjà écrit un article à son sujet sur ce blog ! 😜️
Cet ensemble d'outils (MPD, NCMPC, MPD GNOME et Cover Thumbnailer) me convenait bien et je l'ai utilisé pendant plusieurs années...
Et puis entre l'école, le travail, les assos et mes projets perso, j'ai commencé à ne plus avoir le temps ni l'envie de gérer tout ça : se procurer de nouveaux morceaux, s'assurer qu'ils sont correctement taggés, créer des playlist,... Au final je voulais juste une solution où j'appuie sur un bouton, ça joue de la musique que j'aime et il ne me reste plus qu'à me concentrer sur mon travail : écrire du code.
Spotify, l'outil de la flemme !
Mon passage à Spotify s'est passé très vite, de manière presque mécanique. Un jour l'envie m'a prit d'écouter un album qui n'était malheureusement pas disponible chez Qobuz (l'un de mes principaux fournisseurs de musique à l'époque). J'étais en train de bosser sur un projet qui me tenait à cœur et je n'avais pas la motivation de chercher davantage où me procurer ce fichu album.
Par lassitude j'ai regardé du côté des services cloud. Deezer ? Pas d'application pour Linux... On ne s'attarde pas, NEXT ! Spotify ? Une application pour Linux est dispo, OK let's go ! J'ai installé l'application, je me suis abonné dans la foulée et voilà, j'avais outillé ma flemme !
Spotify m'a permis de ne plus avoir a gérer ma musique : plus d'albums à télécharger ou à ripper depuis un CD, plus de tags à vérifier et à corriger, et surtout plus besoin de réfléchir à quoi écouter ni de constituer une playlist avant de commencer à bosser. Spotify dispose en effet d'une fonctionnalité que j'ai tout de suite adorée : les « Daily Mix ».
Il s'agit de playlists thématiques générées chaque jour en fonction de vos goûts. Elles répondent parfaitement à mon besoin d'écouter de la musique en un clic sans me poser de questions. Elles permettent également de faire des découvertes, car Spotify essaye d'y glisser quelques titres et artistes que vous n'avez jamais écoutés.
Ce qui est bien avec Spotify, c'est que tout est disponible partout, à tout moment. Il n'y a plus besoin de synchroniser son smartphone avec son PC pour récupérer ses musiques et ses playlists. C'est tellement pratique !
Bref, Spotify c'est génial... Mais rien n'est parfait, et j'ai été confronté à quelques problèmes au fils des années.
Ironiquement, l'un des premiers problèmes que j'ai rencontrés était l'absence de certains artistes, et même la quasi-absence de certains genres que j'avais l'habitude d'écouter. Mais c'était il y a une dizaine d'années. Depuis ils ont fait un énorme travail pour combler les lacunes de leur catalogue et il ne me manque presque plus rien !
Un autre problème, toujours lié au catalogue : son côté « changeant », et notre manque de contrôle sur ce qui s'y trouve. Certaines musiques peuvent disparaitre du jour au lendemain, au grès des bras de fer entre la plateforme et les ayants droits. Parfois une musique qu'on avait l'habitude d'écouter est remplacée par une « nouvelle » version un peu différente (ça m'était arrivé sur un album de Power Wolf par exemple). C'est un peu pénible quand un truc disparait sans prévenir de ses playlists ou qu'une musique que l'on connait par cœur sonne soudainement un peu différemment.
Le dernier problème est plus personnel ; il est lié à ma relation avec la plateforme. Quand j'utilise Spotify, j'ai toujours le sentiment diffus d'avoir quelqu'un qui surveille tout ce que j'écoute, qui regarde par-dessus mon épaule à chaque instant pour guetter chacune de mes interactions avec le logiciel.
Alors certes je savais à quoi je m'engageais en choisissant ce type de plateforme, mais ce que je n'avais pas anticipé c'est la manière dont ça allait affecter mon comportement. Je me suis déjà retenu de chercher une musique dont j'avais entendu parler de peur que l'algorithme ne vienne polluer mes Daily Mix avec plein d'autres titres similaires sans que je n'aie rien demandé. Ça m'est aussi arrivé de ne pas écouter une musique que j'assumais pas trop (les petits plaisirs coupables, tout ça... 😅️) par ce que j'avais ce sentiment d'être observé.
Bye bye Spotify !
Au final si je quitte Spotify, c'est pas à cause d'une raison précise, mais d'un ensemble de raisons.
Je n'ai plus envie de naviguer dans son interface trop chargée et trop changeante. Je n'ai plus envie de me surprendre à faire attention à ce que j'écoute pour ne pas polluer les données des algorithmes de génération de playlist. Et plus généralement, je n'ai plus envie d'alimenter des entreprises qui engrangent un maximum de données sur moi et mes habitudes pour les revendre aux plus offrants. Ça va à l'encontre des valeurs de respect de la vie privée que je défends et c'était donc une source de dissonance, d'inconfort.
Et puis j'ai aussi un petit côté « archiviste ». Ça me manquait peut-être un peu de ne plus constituer ma propre collection à moi, rangée comme je le veux, et accessible selon mes conditions, quel que soit les stratégies futures des ayants-trop-de-droits. 🙃️
Bonjour Nextcloud Music
« Music » est une application pour OwnCloud et Nextcloud qui joue à la fois le rôle de serveur de musique et celui de client Web.
Les principales fonctionnalités de Nextcloud Music sont :
- l'indexation de la musique présente sur le stockage Nextcloud,
- la navigation dans sa bibliothèque et l'écoute de sa musique via une interface Web intégrée à Nextcloud,
- et la fourniture d'APIs permettant à des applications tierces de s'y connecter.
Bref, il y a tout ce qu'il faut pour créer son propre cloud musical, comme Spotify, mais à soi !
Pour ce qui est de son interface Web, voici une capture d'écran pour que vous puissiez voir à quoi ça ressemble :
Comme vous pouvez le constater l'interface est à l'image de Nextcloud : pas révolutionnaire, mais fonctionnelle. Elle permet de naviguer dans sa bibliothèque par artiste/album, par dossier ou par genre, et on peut y créer des playlists.
On peut noter également la présence de trois fonctionnalités supplémentaires.
La première, nommée « Smart playlist » est une sélection (aléatoire ?) de 100 titres que vous pouvez écouter en un clic. Contrairement aux autres playlists, la « Smart playlist » n'est pas accessible en dehors de l'interface Web, mais il est possible de l'enregistrer vers une playlist régulière qui sera alors accessible aux applications tierces. C'est comme ça qu'ont été créées les listes de lecture « Generated [...] » sur la capture d'écran ci-dessus.
La seconde fonctionnalité s'appelle « Internet radio » et permet d'ajouter et d'écouter des Web radio. Elle fonctionne bien, mais il est important de noter que si votre instance Nextcloud est accessible en HTTPS [elle devrait !], le flux de la radio devra impérativement utiliser ce protocole également. Il s'agit-là d'une limitation liée au navigateur, qui pour des raisons de sécurité empêche d'accéder à des ressources HTTP depuis une page servie en HTTPS.
Et la dernière fonctionnalité permet de s'abonner à des Podcast via des flux RSS. J'ai voulu la tester pour les besoins de cet article mais à chaque fois que je lui ai entré l'adresse d'un flux RSS, j'ai eu le droit à un « Invalid RSS feed URL »... Étant donné que cette fonctionnalité ne m'intéresse pas spécialement, je vous avoue que je n'ai pas cherché à comprendre pourquoi ça marchait pas. 🤷♂️️
En résumé je dirais que l'interface Web « fait le taf », mais personnellement je m'en sers assez peu car comme je l'ai dit un peu plus tôt, Nextcloud Music peut s'utiliser à travers des applications tierces.
Pour cela il propose deux APIs : une compatible avec Ampache et l'autre avec Subsonic. En pratique cela signifie qu'on peut utiliser toutes les applications compatibles avec Ampache et Subsonic pour accéder à Nextcloud Music... Et il y en a beaucoup, pour tous les goûts et toutes les plateformes : Linux, Windows, macOS, Android, iOS, et même pour les montres connectées Garmin !
Pour ma part j'en utilise deux : Sonixd sur mon PC sous Linux, et Power Ampache 2 sur mon téléphone Android.
Sonixd (Linux, Windows, macOS)
Commençons par Sonixd dont voici une capture d'écran :
Si on y regarde de loin, en louchant un peu, ça ressemble vaguement à Spotify (il propose même un thème reprenant les couleurs de ce dernier). Niveau fonctionnalité, on y retrouve :
- Un dashboard affichant les albums récemment écoutés, ceux récemment ajoutés, des albums aléatoires et les albums les plus écoutés.
- Une navigation dans sa bibliothèque par album, par artiste, par genre ou par dossier.
- Une gestion des playlists. Les playlists sont bien sûr synchronisées avec Nextcloud Music, vous pouvez donc les créer depuis Sonixd, les modifier depuis l'interface Web de Nextcloud Music, puis les écouter plus tard sur votre smartphone Android avec Power Ampache 2.
- Et bien sûr Sonixd est compatible MPRIS2 (Media Player Remote Interfacing Specification), ce qui signifie que sous Linux il s'intègre parfaitement à votre environnement de bureau : affichage de la musique en cours de lecture, contrôle de la lecture (play, pause, tout ça),...
La seule chose qu'il me manque sur cette application, c'est un bouton pour lancer la lecture aléatoire de musique, ce qui peut se compenser par l'enregistrement d'une « Smart Playlist » depuis l'interface Web.
Power Ampache 2 (Android)
Pour écouter la musique de mon cloud sur mon téléphone Android j'utilise Power Ampache 2. Cette application est assez récente et en plein développement, mais elle est déjà très complète et n'a rien à envier aux applications de Spotify, Deezer et compagnie.
Voici à quoi elle ressemble :
Niveau fonctionnalité, on retrouve comme pour Sonixd un écran d'accueil convivial, la navigation dans sa bibliothèque, la gestion des playslists et l'intégration au système. Mais il y a quelques fonctionnalités supplémentaires intéressantes :
- Un bouton pour lancer la lecture de musiques aléatoires (il s'agit du gros bouton rond en bas à droite sur la première capture d'écran).
- Des playlists automatiques (titres les mieux notés, titres préférés, musiques récemment écoutées et musiques fréquemment écoutées).
- Un mode hors ligne permettant de télécharger des musiques sur le téléphone et d'y accéder lorsqu'aucun réseau n'est disponible (fonctionnalité essentielle sur un appareil mobile !).
Cette application est vraiment très bien foutue et très agréable à utiliser ; c'est de loin la meilleure que j'ai pu tester !
Conclusion
Comme je l'ai mentionné en introduction, je suis tombé sur Nextcloud Music un peu par hasard, et j'y ai vu une opportunité de peut-être enfin quitter Spotify. Mais avant de me lancer il fallait que je m'assure que la solution était viable. Je suis prêt à faire le sacrifice d'un peu de confort et de certaines fonctionnalités, mais il faut quand même que ça reste simple et agréable à utiliser au quotidien !
J'ai donc commencé à tester timidement avec une poignée de musiques pour voir ce que ça donnait. Je m'attendais à être déçu, car ça ne pouvait pas être aussi simple de créer son cloud musical non ? Il devait bien y avoir un loup caché quelque part n'est-ce pas ?
Ça fait quelques semaines que je l'utilise maintenant, j'y ai déjà transféré quelques milliers de musiques, et pour le moment je n'ai pas réussi à prendre la solution en défaut (en dehors du problème avec les Podcasts). C'est plutôt encourageant ! 😁️
Niveau fonctionnalité, si je devais résumer rapidement :
- je peux toujours naviguer de manière simple et agréable dans ma bibliothèque et mes playlist,
- j'ai accès facilement à ma bibliothèque depuis n'importe lequel de mes appareils, via l'interface web et surtout via les applications Sonixd et Power Ampache 2,
- et j'ai la possibilité de lancer la lecture de musiques aléatoires en un clic (globalement la fonctionnalité est là, même si ça dépend un peu de l'application cliente utilisée).
J'ai par contre dû sacrifier quelques trucs en retours :
- Au revoir les playlist thématiques autogénérées, les fameux Daily Mix que j'affectionnais tant !
- Et au revoir l'accès instantané à un catalogue d'une centaine de millions de titres.
Pour ce qui est du catalogue, je m'en remettrais... Par contre le premier point est plus embêtant, les Daily Mix vont vraiment me manquer ! Mais ce n'est qu'une question de temps pour que je retrouve cette fonctionnalité : Nexcloud Music dispose d'APIs et je compte bien les mettre à profit pour créer mon propre générateur de Daily Mix ; j'ai même déjà quelques idées d'algos qui me trottent dans la tête ! 😁️
Pour moi le bilan est pour le moment positif. Je vais continuer à ajouter toujours plus de musiques à mon cloud et je vais développer mes propres outils pour me faciliter la tâche (on ne se refait pas ! 😜️).
Je pensais à la base aborder un peu le côté technique de la chose dans cet article : comment installer et configurer les différentes applications (spoiler : c'est très simple), quels formats audio choisir, comment bien tagger sa musique, etc. Mais ça commençait à être beaucoup trop long. J'ai donc décidé de ne conserver que mon retour d'expérience et de garder les sujets techniques pour plus tard. 😉️
J'espère en tout cas que cet article vous aura intéressés et peut-être même donné envie de vous lancer. Je vous donne rendez-vous très bientôt sur ce blog, j'ai actuellement plein d'articles en cours de rédaction, et pas seulement sur Nextcloud Music ! 😁️